L’essentiel est là !
Paris se contentera de cette victoire acquise sans trembler face à des Strasbourgeois bien trop timorés. Le but de Kalou offre ainsi trois précieux points au PSG après le revers niçois. Seule ombre au tableau, la sortie sur blessure de Rothen après 32 minutes de jeu.
Au Parc des Princes
Le retour de Jérôme Rothen dans le groupe constituait déjà une bonne nouvelle, sa présence dans le onze de départ une aubaine pour un PSG obligé de gagner ce soir. Une joie de courte durée puisque le milieu de terrain a une nouvelle fois dû quitter le rectangle vert sur blessure. Sans son stratège tricolore, Paris a cependant décroché sa quatrième victoire en six rencontres et talonne les Lyonnais victorieux de Monaco un peu plus tôt dans la soirée (2-1).
Défait ici même il y a quinze jours, Paris décide donc de démarrer cette rencontre crampons au plancher afin de déstabiliser des Strasbourgeois toujours à la recherche de leur première victoire de la saison. Et très vite le trio Rothen, Kalou, Pauleta va titiller la défense alsacienne. Critiqué de l’autre côté de la Méditerranée, l’international ivoirien semble remonté à bloc ce soir. Après un premier décalage pour Rothen (12e), Kalou s’infiltre dans la surface de réparation strasbourgeoise et sert Pauleta, contré au moment d’armer sa frappe (15e).
Dans la foulée, Landrin affole son couloir droit, mais, partagé entre la frappe et le centre, bute sur Cassard (16e). Ça chauffe pour les joueurs de Duguépéroux… Alors que le pressing parisien, exercé notamment par un M’Bami omniprésent, contrarie la moindre velléité offensive du Racing, la domination parisienne monte encore d’un cran. Pauleta profite ainsi d’une glissade de Haggui pour défier le portier alsacien, mais c’est sans compter sur le retour opportun de Kante (19e).
L’ombre de Nice…
Attention cependant à ne pas s’en mordre les doigts, d’autant plus que Letizi est obligé de sortir le grand jeu face à Gmandia (23e). Conscient du danger, Kalou profite d’une frappe contrée de Pauleta pour ajuster Cassard le long de son poteau (1-0, 28e). L’Ivoirien peut laisser éclater sa joie, le public du Parc avec ! Une joie de courte durée puisque sur l’engagement Rothen se fait une nouvelle fois sévèrement tacler et doit céder sa place à Semak (32e). L’ombre de Nice, plane alors sur le Parc…
Juste avant la pause, Kalou a pourtant l’occasion de se muer en passeur, mais son extérieur du droit termine dans les bras de Cassard alors que Pauleta réclamait le ballon (43e). Course-poursuite pour les uns, gestion du score pour les autres, la seconde période prend alors une tout autre dimension. Paris gère donc son maigre, mais néanmoins bien réel avantage, alors que la tâche des Strasbourgeois se complique un peu plus avec l’exclusion de Hosni (65e).
Pas étonnant donc que Cassard demeure le joueur le plus sollicité du match, à l’image de cette nouvelle détente devant Pauleta. Paris domine son sujet, fait tourner le ballon, se crée même quelques nettes occasions, mais pèche dans le dernier geste ce qui a le don de considérablement agacer son public.
Les dernières minutes s’égrainent dans un Parc des Princes partagé entre satisfaction et frustration. La satisfaction de voir une nouvelle victoire se profiler, mais la frustration d’assister à une fin de match disputée sur un faux rythme. Qu’importe, le PSG tenait avant tout à l’emporter ce soir histoire de se rassurer après Nice, même s’il devra se montrer plus réaliste lors de ses prochaines sorties. Début de réponse, dimanche prochain face à Saint-Etienne. En attendant, Paris est deuxième. Et l’essentiel est bien là !